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MES RÉVOLTES
Quelques textes ou chansons
qui expriment mes révoltes
Couleur et colère À côté de toi Carcasse rouillée
Vous Fabien Les morbacks des amerlocksLe parti des P.Q.istes Les fossoyeurs
Elle est passée à côté Le bruit des bottes
Il vendait des tapis Supplique pour sauver la Terre
L'odeur de l'argent J'ai pas compris
Climat social Le cri que je porte Dites-moi
Je ne suis que trois lettres Bonzes aïe ! La longue nuit
Noir et blanc J'ai vu « Nuit et Brouillard »
Flash-backet quatre nouvelles
La dernière tâche
Le cri de la honte
Miroirs
En attendant la renaissance -
Par Chantsongs le 1 Février 2021 à 08:12
Sur Eklablog, depuis le début de l'année, je n'ai plus la possibilité de déposer des MP3
... pour écouter les chansons dont je suis le parolier ou le co-auteur, il suffit d'aller sur
https://chantsongs.wixsite.com/monsite/chansons5 commentaires
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Par Chantsongs le 29 Septembre 2020 à 02:11
Voici un texte d'une chanson dont je n'ai que la mélodie et pas l'interprétation
FLASH-BACK
Flash-back
Un pas de travers
La vie à l’envers
Et sur le revers
De ta boutonnière
Un ruban pervers
Dont tu n’es pas fierFlash-back
Flash-back
Changement de décor
Un lac
Et un enfant qui dortLa suite
Est bien gravée en toi
La fuite
Puis la mort dans tes brasFlash-back
Alors tu te bardes
De cette cocarde
Enfin tu cafardes
Et tu te placardes
Ces quelques lézardes
Qui sans foi te lardentFlash-back
Flash-back
Changement de décor
Tu traques
Une femme à l’auroreLa suite
C’est comme au cinéma
La cuite
Pour oublier tout çaFlash-back
Flash-back
Un pas de travers
La vie à l’envers
Et sur le revers
De ta boutonnière
Un ruban pervers
Dont tu n’es pas fierFlash-back
Flash-backmusique Georges DEFRANCE
paroles Bernard PICHARDIE4 commentaires
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Par Chantsongs le 19 Avril 2020 à 02:40
un texte à la recherche d'une musique
J’AI VU « NUIT ET BROUILLARD »
Je n’avais que onze ans
J’ai vu « Nuit et Brouillard »
Sur ce putain d’écran
Ça m’a fait bien trop malJ’ai noyé mon enfance
Pendant ce triste soir
Dans le train en partance
Pour la mort infernaleC’était pas du ciné
Sur mes rêves de gosse
Et ces vies calcinées
Craquelaient mon écorceJe ne connaissais pas
Le grand Robert Desnos
Qui a sur un grabat
Perdu toutes ses forcesJ’étais encor trop pur
Pour comprendre la peur
Pour détester la guerre
Et cracher mes frayeursJ’attendais le futur
Sans passion ni remords
Au milieu des prières
Et de mon transistorJ’ai noyé mon enfance
Pendant ce triste soir
Dans le train en partance
Pour la mort infernaleJe n’avais que onze ans
J’ai vu « Nuit et Brouillard »
Sur ce putain d’écran
Ça m’a fait bien trop malMon nounours en peluche
Me privait de Noël
Je tombais sur une bûche
Qui manquait d’étincellesJe n’avais que onze ans
J’ai vu « Nuit et Brouillard »
Sur ce putain d’écran
Ça m’a fait bien trop malJ’ai noyé mon enfance
Pendant ce triste soir
Dans le train en partance
Pour la mort infernaleBernard PICHARDIE
texte déposé4 commentaires
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Par Chantsongs le 20 Février 2020 à 03:10
EN ATTENDANT LA RENAISSANCE
" ... La terre perd la boule
Et fait sauter ses foules
Voici finalement
Le grand le grand
Voici finalement
Le grand chambardement ... "
Guy BÉART
DÉCONNEXIONS
Au centre de nulle part
Près de l’usine, une carcasse rouillée et des poubelles. Quelques zombies au regard cloué se frôlent sur l’herbe jaunie. Les traces le long de leurs bras ne cicatrisent plus. La tête sous une cloche, ils portablent leur désespoir dans le maelström de leurs pensées dérisoires. Il est bien fini le temps où ils jouaient du rock déjanté sous un nom de groupe approprié : Les « Samouraïs de l’Apocalypse. »
Pas loin de là, des maisons sans vie suintent la peur en cascades de ces derniers habitants partis pour conquérir des rêves éparpillés sur la terre irradiée.
Un quai de gare désaffectée, un vieux bistrot comme seul radeau vers le futur en rade. Ils crachent leur peur dans l’ultime décor englué sous un soleil ressemblant à la mort. À côté, les murmures d’un terrain vague s’échappent en fines complaintes et se déposent sur un mur couvert de tags.
Et sur ces tags…
Changement de décor
Il ajuste sa cravate, prend sa mallette, dépose une bise sans grande conviction sur le front de Marianne, l’épouse blasée et soumise. Il ouvre la porte de l’entrée d’un geste machinal, polycopié à l’infini depuis tant d’années. Il fait trois pas et se retourne pour lui lancer un sourire figé, dernière offrande, dernier témoignage d’un semblant de tendresse vers son cœur laissé en jachère depuis bien longtemps.
Avec son permis et toutes ses cartes bancaires, il a posé une lettre sur la table de nuit.
Juste quelques mots : « je vous aime tous les trois mais je n’en peux plus, je change de monde »
Il a tout laissé, ils ne manqueront de rien. Chloé termine ses études l’année prochaine, elle pourra s’occuper de la société avec Marianne, la maman trop douce. Et Gaëtan est un artiste qui commence à se faire un répertoire d’enfer…
Il vient de tourner le coin de la rue, il enlève sa cravate, jette sa mallette et récupère dans un buisson le grand sac où il a fourré un peu de linge, quelques toiles vierges et son matériel de peinture…
… De survie.
Il longe une palissade revêtue de tags.
Et sur ces tags…
Tout près, dans un ailleurs
Elle garde toujours ce sourire pur et cette grâce féline qui fait se retourner les hommes sur elle.
Elle, elle est vibrante, elle est magique, elle est soyeuse. Mais elle s’évapore en jouant la diva et se tisse un habit de couleurs ; elle se construit un bonheur factice en rêvant dans les étoiles. Elle sent qu’elle s’étiole, qu’elle se rétrécit. Elle sait que ce n’est pas le paradis autour d’elle, alors parfois elle s’enfuit en restant là. Son cœur carambole, elle veut partir d’ici pour suivre ses désirs fous mais le courage lui fait faux bond.
Elle aimerait que quelqu’un lui pimente la vie. Elle se trouve délavée par des amours sans conséquence, des amours sans importance.
Elle se terre en mélancolie en restant indifférente au monde qui l’entoure et ne pose plus son regard sur le gris de l’Histoire mais dans sa glace qui lui permet de croire à ses illusions faciles, fragiles.
Elle se cache derrière son fard pour oublier ses manques… Elle n’a pas de marmaille à déposer sur son ventre, pas de petit à suspendre sur sa peau…
Son corps ne portera pas la vie.
Dans son impasse, elle devine les panneaux d’affichage ornés de tags.
Et sur ces tags…
Dans une ville pareille aux autres
Un robhomme dans la mitraille d’un boulevard se précipite vers son building où il va retrouver sa bulle. Le parking climatisé le happe avant que des errants s’accrochent à lui pour implorer, quémander et lui prélever quelques menues monnaies.
L’ascenseur le propulse au septième étage. Il passe le diffuseur de désinfectant antivirus et s’installe devant son clavier. Puis il tire machinalement des plans sur des plannings en sifflotant des airs anciens.
Pas loin de là, dans les gravats du centre ville, des rescapés vocifèrent sous un crachin de météores. Des bandes désorganisées se livrent à des pillages ; ils n’ont plus rien à gagner, ils n’ont donc plus rien à perdre.
Des milices d’agitateurs professionnels commanditées par le Pouvoir en place sévissent pour permettre des représailles ciblées.
Lui, il n’entend rien dans son cocon, il repense à ces panneaux d’affichage des dernières élections qu’il a aperçus avant de rentrer. Ils étaient tous affublés de tags.
Et sur ces tags…
« …et sur ces tags,
un bout de soleil aux mille couleurs
pour des enfants qui veulent vivre
le vrai bonheur… »
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ALLONGÉ À L’OMBRE D'UN TILLEUL
« …et sur ces tags,
un bout de soleil aux mille couleurs
pour des enfants qui veulent vivre
le vrai bonheur… »
Allongé à l’ombre d’un tilleul, il fredonne sa chanson, accompagné du tendre bruissement des feuilles. Il dépose sur un petit carnet ses pensées, ses rêves familiers qui s’enchevêtrent. Son monde est au bout de sa plume. Une éclaboussure d’utopie, un jardin suspendu au-dessus d’une poussière d’illusion, une oasis de tendresse et de partages.
Il connaît la souffrance des autres, il connaît leur silence. Leurs blessures, leurs cassures, leurs déchirures. Il sait que tout est à reconstruire, tout est à redécouvrir. Mais où se trouve le chemin de la renaissance ? Lui-même est en recherche. Il est resté bien longtemps au bord du gouffre.
Il commence à comprendre… Il ira jusqu’au bout.
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RECONNEXIONS
Les « Samouraïs de l’Apocalypse »
Les voici qui se soulèvent, les traits résignés. Ils ont les yeux vides, leurs visages au teint blafard portent les stigmates des nuits de veille. Leurs galas et leurs galères, les nuits sans fin, les fins de nuit à vouloir refaire le monde avant que leur monde ne disparaisse. Ils ont perdu le sens de la réalité après les illusions, après les désillusions, après la déconnexion…
Depuis que le soleil a disparu, laissant la place à d’étranges lueurs halogènes, programmées, élaborées dans les laboratoires expérimentaux de l’Empire Terrien, ils survivent sans grande conviction.
Mais aujourd’hui, ils ont reçu un appel. « Le soleil est en vous, si vous voulez revenir au monde, si vous voulez reconstruire un monde, faites briller votre soleil intérieur. »
Le fugitif
Le voici libre, libre de choisir la liberté. Il a quitté son petit monde étriqué, les habitudes lyophilisées, confites dans la fadeur du quotidien.
Maintenant, il RESPIRE, mais où va-t-il aller ?
Pendant plusieurs semaines, il a consulté de nombreuses revues de tourisme, à la recherche d’un endroit tranquille où se poser, mais rien ne lui plaisait en feuilletant les pages aux photos « tape à l’œil ». Il préfère partir sans but précis. Il marche sans réfléchir. Une pluie fine et tenace tombe depuis au moins une heure. Un Abribus le protège quelques instants quand un autocar s’arrête ; il monte et prend un ticket pour le terminus sans chercher à savoir la direction et le lieu d’arrivée.
Après quelques instants ou quelques heures d’assoupissement, il n’a plus la notion du temps… Voici que le véhicule s’immobilise devant une gare qui semble désaffectée. Il descend, le cœur léger et se dirige vers la construction à l’abandon. Il aperçoit une lueur à travers une porte-fenêtre ternie au milieu de la façade du bâtiment principal. Il pousse le battant et pénètre dans un hall. Le silence encombre le lieu. Il s’approche d’une boule translucide d’où s’échappent des éclats de lumière. Pris par un étrange pressentiment, il sort de son sac une toile, la boite contenant son matériel de peinture. Il déplie son chevalet.
Avec fébrilité, il dépose sur la surface blanche l’esquisse d’un soleil. Concentré sur sa tâche, il n’entend pas ceux qui s’approchent de lui.
L’indifférente
Elle se prépare à partir. Sa décision est prise, elle a besoin d’espace, elle veut rejoindre d’autres rivages. Changer de vie, de parcours et rompre avec ses profondes attaches. Pour elle, le temps est comme le saut à l’élastique, il peut être dangereux. Trop étiré, il risque de se rompre. Ce n’est pas la fuite qu’elle souhaite mais la découverte d’un ailleurs où elle pourra se régénérer.
Depuis trop longtemps, elle a vécu dans une indifférence au monde qui l’entoure. Mais le masque craque, les habitudes se fissurent. Elle se démaquille le cœur depuis sa rencontre avec celui qui va la sauver. Elle doit le retrouver avant ce voyage vers ces terres lointaines, ces hommes purs qu’elle veut conquérir sans conquête, qu’elle veut essayer de préserver.
La voici qui descend l’escalier de son immeuble, ferme la porte et regarde une dernière fois la grisaille de sa rue. L’esprit en partance, elle n’entend pas celui qui s’approche d’elle.
Le robhomme
Le collier qu’il porte le désigne comme un robhomme, il a acquis un certain savoir pour se pencher sur des dossiers et faire des graphiques. Il est sociologue et urbaniste. Sa prochaine mission est de repenser la ville pour le bien-être de ses habitants. Mais sa mission lui semble de plus en plus utopique, les décideurs se leurrent. L’heure n’est plus à la rentabilité mais à la guérison de ces pays en charpie où la réussite est étroitement associée à la rentabilité.
Sur son écran, il aligne des signes et se met à dessiner un soleil. Le bug inévitable efface les données. Pour la première fois depuis bien longtemps, un sourire vient éclairer son visage. Il n’a plus peur de la surveillance constante.
Depuis la rencontre, il a décidé d’être LIBRE.
Rencontres
Derrière elle, il attend, muni de son carnet. Elle laisse échapper un léger rire en se retournant. Il est arrivé à la convaincre, il ne lui manque que ses petits messages griffonnés sur le quadrillage désuet du papier.
Il a pu contacter plusieurs personnes. Il sait bien qu’elles ne sont que quelques gouttes d’eau face à l’océan de la déchéance terrestre. Sa seule arme est la poésie. Ses petits mots semblent bien dérisoires, mais il a su convaincre.
D’abord, ce groupe de jeunes à la dérive rencontrés par hasard. Il a su les apprivoiser en leur tendant la main. Avec eux, il a découvert dans ce bâtiment lugubre un homme criblé de lassitude.
De confidence en confidence, de réflexion en réflexion, celui-ci s’est acheminé vers la décision. Il range son chevalet et repart vers sa famille, avec dans la tête une nouvelle vision, celle de la tolérance, de l’écoute.
Pour la rencontre avec le robhomme au bord de la dépression, il ne sait pas si les échanges porteront leurs fruits.
Il espère…
Maintenant, c’est au tour de la belle indifférente sur laquelle il avait planté son regard. Un dernier échange. Une dernière bise. Il la regarde s’éloigner le cœur un peu lourd.
Il reste les autres…
Mais ceci est une autre histoire.
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WATORIKI. ÉTAT D’AMARONAS. BRÉSIL
Elle est là. Le chaman yanomami, après la cérémonie funéraire pose sa main dans la sienne. L’effet hallucinogène de la poudre yakoana commence à s’estomper. Les esprits des ancêtres se sont éloignés emportant l’âme du défunt dont les traces terrestres ont été effacées. Le soleil a déployé sa clarté sur le sol déchiqueté au beau milieu de cette parcelle de forêt amazonienne éventrée.
Elle, elle se sent revivre dans cette communauté, elle a découvert leurs lois, leurs coutumes, leurs croyances. Elle sait qu’elle peut les aider, sans chercher à leur imposer sa vision, ses idées. Non… Juste un soutien moral. Pour le reste, ils ont le savoir, cela suffit.
Un bébé vient de venir au monde à reconstruire. Elle va s’en occuper pendant quelques heures ou quelques jours, le temps que la maman se remette.
D’autres passeront entre ses mains.
L’avenir est là…
Pour eux.
Bernard Pichardie
Marseille 2004
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Par Chantsongs le 10 Décembre 2019 à 03:56
une chanson à la recherche d'interprètes
NOIR ET BLANCUn enfant trop pâle
Qu’il en est solitaire
Un enfant qui râle
Depuis qu’il doit se taireSa couleur de peau
Ce n’est pas important
Sur cette photo
Ce n’est que noir et blancLa mort se devine
Sur son corps en détresse
La mort s’achemine
Quand l’objectif se dresseLe soleil si bas
Qu’il en est ébloui
Pose des éclats
Sur les bleus de sa vieSa couleur de peau
Ce n’est pas important
Sur cette photo
Ce n’est que noir et blancUn homme s’approche
Et lui tend une assiette
Mais il s’effiloche
Laisse tomber sa tête
Son sang a coulé
Aux portes de l’enfer
Balafrant d’un trait
Le sable du désertSa couleur de peau
Ce n’est pas important
Sur cette photo
Ce n’est que noir et blancUn enfant se voile
Au milieu du carnage
Il a son étoile
Qui est prise en otageSa couleur de peau
Ce n’est pas important
Sur cette photo
Ce n’est que noir et blancSa couleur de peau
Ce n’est pas important
Sur cette photo
Ce n’est que noir et blancmusique Sylvestre PARIS alias CONTUSION
paroles Bernard PICHARDIE
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chanson déposée à la SACEM4 commentaires
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Par Chantsongs le 9 Novembre 2019 à 03:58
MIROIRS
DU SANG SUR LES MAINS
Une fois de plus, Quentin a du sang sur les mains.
Une fois de plus, il se précipite pour les savonner, les rincer et les panser.
Le sparadrap tient comme il peut !
Il ne veut surtout pas demander de l’aide.
Ensuite, la phase du nettoyage commence, il ramasse les bouts de verre brisé éparpillés sur le carrelage et il enlève les restes du miroir.
Voici que la porte s’ouvre, il a peur de la réaction de son père. Il va une fois de plus le frapper, puis s’excuser et pleurer.
Sa mère va le consoler.
Elle, elle est forte.
Depuis sa naissance, elle le soutient, le comprend.
15 ANS PLUS TÔT
Une petite semaine qu’il s’est évadé de sa gangue, presque sans prévenir.
Il était l’heure de poser mes yeux pour commencer à rêver à sa venue. Il était l’heure où je me faisais déjà ma petite histoire avec mon bébé en personnage principal…
Les premières contractions, les premières douleurs.
J’avais tout prévu.
Vite !... Le temps de prendre ma petite valise et de monter dans notre voiture. Une demi-heure après, dans la salle de travail, il poussait son premier cri. J’en poussais un aussi !
Tout s’était passé sans souffrance. Il était là, et quand il fut pour la première fois sur l’oreiller de ma chair, j’avais envie de hurler de bonheur. Sa vie palpitait et scintillait tout contre moi.
J’ai posé mes caresses sur lui, je sentais pour la première fois le besoin de protéger, de préserver. Mon cœur lançait ses rayons, tissait pour lui son premier filet protecteur.
Je me découvre forte devant ses faiblesses, je le berce, l’esprit légèrement en alerte.
Mais toi, toi.
Tu souffres, refusant de comprendre, d’accepter l’inacceptable.
LE PSY
« Alors, Quentin, comment vas-tu aujourd’hui ?
Bien.
Et ton traitement ?
Bof !
Tes études par correspondance ?
Ça va.
Tu veux me dire autre chose.
Non !… »
Le docteur n’insiste pas. Il connaît sa fragilité.
Depuis quelques années, il suit son évolution. La maman est douce avec lui et lui pardonne tout. Le papa est plus compliqué dans ses attitudes, il passe par des phases de colère puis de tendresse quand il s’est rendu compte de sa violence.
La thérapie engagée ne semble pas donner de résultats, mais il tient à poursuivre dans la voie préconisée. Il faut remettre un nouveau miroir et le déclic se fera peut-être un jour permettant une avancée dans la guérison.
3 ANS PLUS TÔT
Notre décision est prise. Nous confions Quentin à un spécialiste qui le prend dans sa clinique.
Tu voulais le garder près de nous, mais l’épuisement a permis à la raison de l’emporter. Nous irons le voir tous les jours, nous lui apporterons notre soutien, il sait que nous l’aimons. Tu as souvent du mal à te contenir face à ses obsessions.Tu te sens coupable chaque fois que tu portes la main sur lui, mais il te pardonne.
Et moi aussi…
Je ne t’en veux pas de tes pulsions contre lui chaque fois qu’il a ce reflexe obsessionnel. Tes réactions doivent t’être salutaires pour ne pas sombrer. Moi, je souffre en silence sans pouvoir évacuer. Alors, je bois. Tu t’en es rendu compte il n’y a pas longtemps. Tu ne m’as fait aucun reproche. Nous avons des façons très différentes de nous échapper de l’insoutenable…
LA FIN DE L’OBESSION
Malgré la décision de ne plus se regarder dans la glace, il recommence à avoir envie de le faire. La réaction est toujours la même, il cogne de toutes ses forces sur son reflet. Du sang gicle sur ses mains.
Il sait que sa mère ne peut pas venir aujourd’hui, il écrit quelques mots sur le mur puis se couche en attendant son père.
Voici qu’il arrive et voit son fils prostré sur le lit. Il lit le message « JE VEUX MOURIR ». Avec détermination, il s’approche de Quentin…
… Quelques minutes plus tard, dans un parfait contrôle de ses actes, il nettoie soigneusement l’inscription rouge laissée à côté du miroir brisé et descend pour prévenir le directeur de l’établissement.
Extrait de l’article « UN PÈRE TUE SON FILS ATTEINT D’UNE MALADIE RARE »
« … Dans un élan de démence, un père a tué son fils de 15 ans dans la clinique où il était soigné. L’adolescent était atteint depuis sa naissance du lymphangiome kystique, une maladie rare et douloureuse provoquant d’énormes bosses sur le visage … »
LE PARLOIR
On me fait signe, je dois te laisser.
Je pars le cœur lourd en quittant le parloir.
Je pense à toi qui rejoins ta cellule.
Je pense à nous trois.
… Et j’ai aussi la morsure de son absence.
Bernard Pichardie
Marseille, juin 2010
texte déposé
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Par Chantsongs le 10 Octobre 2019 à 03:33
une chanson à la recherche d'interprètes
LA LONGUE NUIT
En ce jour de trop longue veille
Je suis debout anéanti
J’entends comme un essaim d’abeilles
Se profiler sur ma folieJe ne suis pas sûr
D’avoir bien compris
Je sens des ratures
Au fond de ma vieLes gens me regardent
Sans faire de bruit
Leurs flèches blafardes
Décochent leur méprisJ’ai comme une angoisse
Le souffle d’un cri
Je porte la poisse
De mon agonieJe ne suis pas un assassin
Je veux savoir où est la faille
J’avais du sang sur les mains
Mais la mémoire en moi défailleJe ne crois plus en mon étoile
Devant le seuil de mon chagrin
Qui étale sur moi son voile
En me vidant de mon crachinIls étaient bien là
Sur cette chaussée
Le regard en bas
Sans aucune pitiéLe temps était lourd
En ce soir d’été
Je devenais sourd
Sous les coups de piedsY avait cet enfant
Démantibulé
Et puis moi devant
Mais j’ai oubliéEn ce jour de trop longue veille
Je suis debout anéanti
J’entends comme un essaim d’abeilles
Se profiler sur ma folieJe ne suis pas coupable
Mais ils veulent ma mort
Ils sont impitoyables
Entourés de rapportsJe suis devant mes juges
Exposé affaibli
Je n’ai comme refuge
Qu’une trop longue nuitUne trop longue nuit
Une trop longue nuit
Une trop longue nuit
Une trop longue nuit
Une trop longue nuitmusique Laurent PIGEAULT
paroles Bernard PICHARDIE
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Par Chantsongs le 10 Septembre 2019 à 03:50
À l’occasion des jeux olympiques de 2008 en Chine, j’avais écrit ce texte
... il n'a pas été mis en musique !BONZES AÏE !
Petits chinois
Ne sont pas bonzes
Petits chinois
Ne sont pas bonzes
Petits chinois
Ne sont pas bons amisAvec les bonzes
Les droits de l’homme
Sont bafoués
Les droits de l’homme
Sont bafouésPetits chinois
Préfèrent couler
Petits chinois
Préfèrent couler
Petits chinois
Préfèrent couler un bonzeAu cabinet
Les droits de l’homme
Sont bafoués
Les droits de l’homme
Sont bafouésQuand les J.O.
Vont commencer
Quand les J.O.
Vont commencer
Tous les athlètes
Auront le sang des bonzesSur leurs baskets
Les droits de l’homme
Sont bafoués
Les droits de l’homme
Sont bafouésLe rire des bonzes
Est bien trop jaune
Le rire des bonzes
Est bien trop jaune
Le rire des bonzes
Petits chinois les gommentSans un regret
Les droits de l’homme
Sont bafoués
Les droits de l’homme
Sont bafouésPetits chinois
Ne sont pas bonzes
Petits chinois
Ne sont pas bonzes
Petits chinois
Ne sont pas bons amisAvec les bonzes
Les droits de l’homme
Sont bafoués
Les droits de l’homme
Sont bafouésBernard PICHARDIE
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Par Chantsongs le 10 Juillet 2019 à 09:57
une chanson à la recherche d'interprètes
JE NE SUIS QUE TROIS LETTRES
Sur les trottoirs de ma villePrès des affiches je me noie
Dans la solitude l’exilMais vous ne me voyez pas
Sur les trottoirs mes béquilles
Font ce qu’elles peuvent pour me porter
Devant vous je pars en vrille
Devant vos lois vos méfaits
Sur les trottoirs de ta ville
Toi le nanti tu te plonges
Dans les vitrines qui scintillent
Pendant que j’erre et me ronge
Pour vous je ne suis que trois lettres
Et quand vous serez élus
Je serai toujours dehors toujours dehors
Dans la tourmente et le froid de la rue
Sur les trottoirs de Manille
Près des affiches tu te noies
Il y a toujours des bidonvilles
Pour te cacher des pachas
Sur les trottoirs de ma ville
Vous vivez pour vos élections
En rêvant au pouvoir facile
En crachant sur nos cartons
Sur les trottoirs de Belleville
Des morts vivants vous font signe
Mains tendues avec nos sébiles
Mais vous nous trouvez indignes
Pour vous je ne suis que trois lettres
Et quand vous serez élus
Vous verrez toujours mon corps dormir dehors
Dans la rafale d’une vie sans issue
Pour vous je ne suis que trois lettres
Et quand vous serez élus
Je serai toujours dehors toujours dehors
Dans la tourmente et le froid de la rue
Pour vous je ne suis que trois lettresEt quand vous serez élus
Vous verrez toujours mon corps dormir dehors
Dans la rafale d’une vie sans issue
musique Jean-Luc PEUCAT alias Julian RENAN
paroles Bernard PICHARDIE
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Par Chantsongs le 10 Juin 2019 à 04:02
un texte à la recherche d'une musique
DITES-MOI
Dites-moi si les fleurs existentPour tous les terroristes
Quand les boutons se réveillent
Pour la saison des abeilles
Dites-moi
Dites-moi
Dites-moi comment ça va
Comment ça se passe là-bas
Je n’ sais plus si c’est un rêve
Encombrés de lueurs brèves
Ces armes qui se répondent
Éclaboussant notre monde
Dites-moi
Dites-moi
Dites-moi comment ça va
Comment ça se passe là-bas
C’est pas toujours sur game boy
Ces jeux un peu trop destroy
Dans le boucan des sirènes
La mort les larmes obscènes
Dites-moi
Dites-moi
Dites-moi comment ça va
Comment ça se passe là-bas
Dites-moi si les fleurs existent
Pour tous les terroristes
Quand les boutons se réveillent
Pour la saison des abeilles
Dites-moi si les fleurs existent
Pour tous les terroristes
Quand les boutons se réveillent
Pour la saison des abeilles…
Pour la saison des abeilles
Bernard PICHARDIE
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Par Chantsongs le 10 Mai 2019 à 03:05
LE CRI DE LA HONTE
Noir c’est noir
Il n’y a plus d’espoir
Georges AberUn cri déchira la nuit.
Léna se réveilla en sueur. La peur fusait dans son ventre en mille petites étincelles de rage et de dégoût. La respiration haletante, elle essaya de se redresser sur son lit mais les forces lui manquèrent. Elle se crispa sous la douleur persistante et essaya en vain d’attraper le verre d’eau posé sur la table de nuit. Lentement, elle essaya de prendre sa respiration. Impossible de faire le vide en elle. Elle pensait à sa petite gazelle, sa jolie sauvageonne laissée en pâture aux sorciers.
Le mal s’élançait en elle comme un troupeau de zèbres. Elle entendait le galop se répandre dans sa tête et des larmes de détresse s’échappaient de l’ombre habitant ses yeux. Elles descendaient le long de son visage ovale et se mêlaient à sa transpiration aigre.
D’abord, essayer de faire le vide dans son cerveau. Impossible ! … Elle avait la douleur tenace d’une tigresse traquée. Physiquement, elle se sentait terriblement affaiblie mais une grande violence se développait au plus profond de ses fibres. Une haine viscérale emplissait son décor intérieur d’une lave incandescente.
Après bien des efforts, Léna réussit à saisir le verre et but lentement l’eau tiède. Le liquide lui procura pendant quelques instants une sensation de répit dans la souffrance mais son cauchemar revint à la surface au rythme d’un tam-tam ensorcelant ; des coups sourds martelaient ses tempes et des masques grimaçants tournaient autour d’elle dans une ronde infernale.
La drogue faisait déjà effet. Elle était repartie dans l’enfer peuplé des démons et des gourous qui ne la quittaient plus depuis la naissance de sa poupée d’ébène, son croissant de lune, sa beauté féline pour qui elle pleurait tant. Pour qui elle aurait laissé briser son âme. Elle retrouvait en cauchemar son pays d’origine.* * * * * * *
Sans repos, dans la savane, la femme au corps battu et rampant subit la loi et la foi de son maître et guerrier qui se lève, le bas-ventre repu après l’amour. Il se pavane à côté de son troupeau, les tambours s’ébattent sous le soleil de plomb et les danses syncopées se déchaînent. Et voici que pendant ces instants de liesses, pour perpétuer la tradition, il laisse sa fillette seule avec les anciennes. La petite, frôlant la mort, un bout de bois entre les dents, laisse échapper un long sanglot de son pauvre corps mutilé. Les sévices infâmes sont accomplis. Les lèvres cousues, elle n’a pas la force de chasser les mouches bleues qui s’agglutinent autour de ses blessures et du sang qui a coulé sur la terre desséchée. La fièvre s’empare d’elle tandis qu’un cri déchirant lacère le soir se couchant sur le tempo des percutions.
* * * * * * *
Elle sentit tout à coup une présence dans la chambre. Émergeant de son sommeil comateux, elle mit quelques minutes avant de pouvoir ouvrir les yeux. Il était assis à côté d’elle, lui tenait la main en lui souriant. Léna eut un geste pour s’éloigner de lui mais il la retint en serrant plus fort. Résignée, elle le laissa faire. Elle connaissait sa violence, elle ne pouvait pas lutter.
« Où est-elle ?
À l’hôpital.
Pourquoi ?
Des complications... Une infection. Ne t’inquiète pas, tout va bien.
Je veux la voir.
Ce n’est pas possible pour l’instant, les visites sont interdites. Elle est très bien soignée, le docteur est gentil.
Qui l’a emmenée à l’hôpital ?
Des voisins.
Alors, ils savent.
Oui… La police est venue tout à l’heure.
Chez nous.
Oui, chez nous. Ils ont demandé après toi. Ils veulent t’interroger le plus vite possible. Je leur ai dit que tu revenais demain.
Je leur dirais la vérité.
Méfie-toi, il pourrait y avoir des représailles de la part de la famille.
Mais, c’est la vie de ma fille qui est en jeu.
Non, pas de ta fille mais de notre fille !… Ne l’oublie pas, une bonne fois pour toute… »
* * * * * * *Léna resta prostrée jusqu’à la fin de la journée. La chair de son ventre, son petit bout de femme était entre des mains étrangères et devait souffrir mille martyrs. Elle se sentait complètement impuissante, elle savait que le lendemain serait encore une journée d’horreur prolongeant son long supplice. Le supplice provoqué par ceux de sa race qui ne savent pas vivre en personnes civilisées loin de leurs cases d’origine.
Elle avait bien essayé de lutter contre la décision brutale et ignoble de perpétrer cette tradition indigne, inhumaine. Elle haïssait cette terre qui l’avait portée au début de son enfance, cette terre qui s’accrochait en elle depuis sa transhumance et restait au creux de sa vie pour faire germer contre sa volonté des actes d’une froide cruauté. Maintenant, il lui restait à affronter la justice française.
Il lui fallait reprendre des forces pour affronter cette justice qu’elle comprenait, cette justice qui allait lui faire mal mais pour le bien des suivants. Pour le bien de tous ceux qui viendront après elle. Elle ne se sentait pas fautive, elle était la victime de la barbarie de ses frères de peau…
Pour sa fille elle allait se sacrifier.
* * * * * * *Le tribunal la condamna.
Les femmes ont bien souvent tort.
Surtout les noires.
Bernard Pichardie
Marseille, février 2002
nouvelle de mon recueil « Nouvelles FraÎches »4 commentaires
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Par Chantsongs le 10 Avril 2019 à 04:33
une chanson à la recherche d’interprètesLE CRI QUE JE PORTE
Le cri que je porte
N’a pas de frontièreLoin de notre porte
Se trouve l’enfer
La tuerie s’exporte
Sous d’autres bannièresLe cri que je porte
N’a pas de frontièreMais je vous vois sur votre chaise
L’esprit ailleurs le coeur trop froid
Et je vous sens bien à votre aise
L’indifférence est votre choixDans une odeur forte
Le sang se libère
Craché par l’aorte
D’une prisonnièreLa mafia colporte
La grande misère
Celle qui rapporte
Des tas d’ billets vertsLe cri que je porte
N’a pas de frontièreTout près d’une escorte
Les poings de cerbères
S’agitent et s’emportent
Au diable vauvertUn enfant supporte
Sous un réverbère
Les yeux d’une morte
Au creux de l’hiverLe cri que je porte
N’a pas de frontièreDes noirs qu’on transporte
Au fond d’un charter
Comme des cloportes
Vers leurs cimetièresCes hommes qu’on déporte
Sont pourtant nos frères
Je crie je m’emporte
Je ne sais me taireMais je vous vois sur votre chaise
L’esprit ailleurs le coeur trop froid
Et je vous sens bien mal à l’aise
L’indifférence est votre loiLe cri que je porte
N’a pas de frontièreLoin de notre porte
Se trouve l’enfer
La tuerie s’exporte
Sous d’autres bannièresLe cri que je porte
N’a pas de frontièreMais je vous vois quitter vos chaises
L’esprit ailleurs le coeur trop froid
Et je vous sens bien mal à l’aise
L’indifférence est hors-la-loimusique Éric MIROCHE
paroles Bernard PICHARDIE
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chanson déclarée à la SACEM8 commentaires
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Par Chantsongs le 10 Mars 2019 à 04:29
un texte à la recherche d'une musique
CLIMAT SOCIAL
Le climat social
Provoque un effet de serreSerre-moi la main
Y a des patrons
Qui jouent les bons
Mais par derrière
Mais dans le dos
Ils nous enserrent
Entre leurs crocsLe climat social
Provoque un effet de serreSerre-moi la main
Y a des patrons
Qui sont marrons
Et qui nous prennent
Pour de gros glands
Qui nous enchaînent
Entre leurs gantsLe climat social
Provoque un effet de serreSerre-moi la main
Y a des patrons
Qui sont poltrons
Ils ont très peur
Qu’on les assiège
Ont des douleurs
Sur bain de siègeMais grâce à la potion
Du derrière H
Ils tirent sans sommation
Comme des lâchesLe climat social
Provoque un effet de serreSerre-moi la main
Y a des patrons
Qui font les cons
Sur leur échelle
Dans leur frigo…
On se fait la belle
Loin de leurs bureauxBernard PICHARDIE
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Par Chantsongs le 10 Février 2019 à 04:06<script type="text/javascript">// <![CDATA[ function lect1() {$("musique1").innerHTML="";}; // ]]></script>
Cliquer sur un titre pour faire apparaitre le lecteur correspondant
une chanson à la recherche d'interprètes
J’AI PAS COMPRIS
J’ai pas compris
Tes mains sur moi
J’ai pas compris
Au creux des draps
C’était ma vie
Entre tes doigts
Tu as posé
Tes crocs sur moi
Tu as posé
Maintenant j’ai froid
J’ veux oublier
Les traces de toi
J’ai pas voulu
J’ai supplié
J’ai pas voulu
Tu es passé
Sur mon corps nu
Que tu voulais
J’ai pas compris
Tes mains sur moi
J’ai pas compris
Au creux des draps
C’était ma vie
Entre tes doigts
J’ai pas fini
De voir la mort
J’ai pas fini
Je suis encore
Bien trop salie
De tes efforts
J’ai vraiment peur
Quand vient le soir
J’ai vraiment peur
J’ai le cafard
Je lâche mes pleurs
Dans mon placard
J’ai pas compris
Tes mains sur moi
J’ai pas compris
Au creux des draps
C’était ma vie
Entre tes doigts
musique Michèle GARANCE
paroles Bernard PICHARDIE
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Par Chantsongs le 10 Janvier 2019 à 04:14
Un texte à la recherche d’une musique
L’ODEUR DE L’ARGENT
Odeur de fric
Dans un décor
De quelques briques
Et plusieurs morts
Banquier véreux
Argent trop sale
Voyou crasseux
Dans un canal
Tout contre un mur
D’une prison
Sur les dessous
Des grands partis
Dans les égouts
De l’amnistie
Un vide-ordures
Et des frissons
Aux U.S.A.
Argent détresse
Vers la mafia
Pour une messe
Odeur de fric
Dans un décor
De quelques briques
Et plusieurs mortsRobots manchots
Argent liquide
Coulant à flots
Couleur livide
Dans la marée
Au Vatican
Machination
Machines à sous
Sous le croupion
D’oncle Picsou
Billet froissé
Cri d’une enfant
Le superflu
Argent factice
La plus-value
De tous les vices
Odeur de fric
Dans un décor
De quelques briques
Et plusieurs mortsOdeur de fric
Dans un décor
De quelques briques
Et plusieurs morts
Bernard PICHARDIE
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Par Chantsongs le 10 Décembre 2018 à 04:58
une chanson à la recherche d’interprètes
SUPPLIQUE POUR SAUVER LA TERRE
Nous voici devant vous
Messieurs les dirigeants de notre monde
Pour vous demander
De nous offrir la paix
Accordez-nous quelques secondesMessieurs les politiques
Messieurs les religieux
Écoutez la supplique
Des enfants de la terreMessieurs les tout-puissants
On vous fait cet aveu
En un cri déchirant
Il faut sauver la terreCar dans quelques années
S’il reste encore un peu de notre monde
Tous les enfants
Cracheront sur vos tombes
Vous qui ne pensez que par intérêtRedonnez-nous l’amour
Si vous voulez croire en notre avenir
Nous les enfants
Nous sommes venus vous dire
Arrêtez le compte à rebours
Messieurs les fanatiques
Ce chant qui monte au ciel
Est une vrai supplique
Nous ne pouvons nous taire
Messieurs les commandants
Et les industriels
Nous sommes suppliants
Il faut sauver la terreNous ne voulons pas être
Les survivants d’un monde qui se meurt
Nous les enfants
De notre belle planète
Nous vous lançons un message d’espoirLe bonheur doit renaître
Laissez-le s’échapper de votre cœur
Nous les enfants
Nous voulons faire la fête
Donner des couleurs à l’HistoirePollution Génocide
Pollution Génocide
Pollution Génocide
Pollution GénocideNous voici devant vous
Messieurs les dirigeants de notre monde
Pour vous demander
De soigner nos blessures
Accordez-nous un vrai futurmusique Éric ATON (qui a fait chanter des élèves de sa classe pour cette chanson)
paroles Bernard PICHARDIE
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8 commentaires
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Par Chantsongs le 9 Novembre 2018 à 04:51
un texte (écrit il y a une vingtaine d'années) à la recherche d’une musique
si un compositeur ou une compositrice est intéressé(e)
pour poser ses notes sur mes mots
il ou elle peut me contacter
IL VENDAIT DES TAPIS
Il venait du Mali
C’était un gagne-petit
Il vendait des tapis
Des poissons du nougat
Des vêtements à faire fuir
En faux similicuir
Des stylos du chocolat
Des bobines de fil indienne
Du Viagra de contrebande
Des statues égyptiennes
De tout à la commande
Des lunettes des citrons
Et aussi des crayons
Bof
Il ne payait pas de mine
Se déplaçait à pieds
À l’heure du premier bus
Il ne pouvait même pas
Se payer un ticket
Il arrivait en nage
Pour étendre ses puces
Comme unique bagage
Pas loin de détritus
Ses yeux étaient perçants
Ses tapis ne l’étaient pas
Les passants étaient pressés
Ses citrons ne l’étaient pas
Et voilà
Il s’est cassé les dents
À manger le nougat
Qu’il ne vendait pas
Maintenant il est sur les dents
Et voilà
Il venait du Mali
C’était un gagne-petit
Il vendait des tapis
Des poissons du nougat
Des vêtements à faire fuir
En faux similicuir
Des stylos du chocolat
Des bobines de fil indienne
Du Viagra de contrebande
Des statues égyptiennes
De tout à la commande
Des lunettes des citrons
Et aussi des crayons
Bof
Il ne payait pas de mine
Broyait plutôt du noir
Son étal sur le trottoir
Etait une anomalie
Pour les gens du quartier
Complètement épuisé
Il a tout épuisé
Les réserves du squat
Où étaient ses pénates
Quand le gagne-petit
Repartit pour son pays
Seul le trottoir eut du mal
À s’en remettre
Eh oui
Quelques larmes d’amertume
S’échappaient du bitume
Et voilà
Et là-bas tout là-bas
Il fait l’âne au Mali
Et voilà
Et voilà
Bernard PICHARDIE
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Par Chantsongs le 10 Octobre 2018 à 04:41
la maquette d’une chanson à la recherche d’interprètes
LE BRUIT DES BOTTES
Le bruit des bottes
Le cri des hommes
Ceux qui ligotent
Ceux qui les gomment
Ceux qui les cognent
Derrière une porte
Et l’odeur morte
De la charogne
Le bruit des bottes
Le cri des bonnes
Que l’on tripote
Qu’on emprisonne
Au son de l’orgue
Puis dans l’alcool
Et la vérole
Dans une morgue
Un pour tous
Tous pourris
Dans les taudis
Dans les faubourgs
Du Chili
À Delhi
Un pour tous
Tous pourris
Dans les taudis
Dans les faubourgs
De Hambourg
À Singapour
Un pour tous
Tous pourris
Dans les taudis
Dans les faubourgs
De Paris
À Cherbourg
Un pour tous
Tous pourris
Le bruit des bottes
Le cri des fauves
Serrant les glottes
Dans une alcôve
Ceux qui besognent
Puis qui déportent
Et l’odeur forte
De ces ivrognes
Le bruit des bottes
Le cri des gosses
Qu’on escamote
Dans les basses fosses
Ceux qui les lorgnent
Qui les contrôlent
Et la vérole
De quelques borgnes
Un pour tous
Tous pourris
Dans les taudis
Dans les faubourgs
Du Chili
À Delhi
Un pour tous
Tous pourris
Dans les taudis
Dans les faubourgs
De Hambourg
À Singapour
Un pour tous
Tous pourris
Dans les taudis
Dans les faubourgs
De Paris
À Cherbourg
Un pour tous
Tous pourris
musique Olivier DENANS
paroles Bernard PICHARDIE
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Par Chantsongs le 10 Septembre 2018 à 04:32
un texte à la recherche d’une musique
si un compositeur ou une compositrice est intéressé(e)
pour poser ses notes sur mes mots
il ou elle peut me contacter
ELLE EST PASSÉE À CÔTÉ
Il ne savait pas aimer
Sans aucun frisson
Il avait quelques monnaies
Et des bonbonsElle avait des petits seins
Sous son chemisier
Elle allait pour quelques pains
Se sacrifierIl est passé à côté
Avec cette enfant
Elle est passée à côté
De ses dix ansIl était tout en sueur
Le regard mauvais
Il devinait que la peur
Se répandaitElle n’était pas protégée
Sur le matelas
Elle avait les yeux fermés
Sur l’au-delàIl respirait bien trop fort
Sur son corps d’enfant
Elle pleurait de ses efforts
De ses dix ansElle était tout en frayeur
Toute chiffonnée
Elle connaissait par cœur
Sa destinéeSes parents avaient trop faim
Et le p’tit dernier
Était mort dans le matin
Sur le pavéIl est passé à côté
Avec cette enfant
Elle est passée à côté
De ses dix ansQuand il s’est reboutonné
Tout près de son lit
Elle s’est recroquevillée
Dans un long criElle était comme une bête
Pour vider son corps
Hurlant dans la tempête
Devant la mortIl ne savait pas aimer
Sans aucun frisson
Il avait quelques monnaies
Et des bonbonsElle avait des petits seins
Sous son chemisier
Elle allait pour quelques pains
Se sacrifierIl est passé à côté
Avec cette enfant
Elle est passée à côté
De ses dix ansBernard PICHARDIE
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Par Chantsongs le 20 Août 2018 à 02:57
LA DERNIÈRE TÂCHE
L'essaim se gonfle et s'abandonne
À la caresse du printemps
Et, dans la ruche, tourbillonnent,
Prêtes à prendre leur élan,
Bzz, bzz, bzz,
Bzz, bzz, bzz... les abeilles !
André Robert Raimbourg (Bourvil)Le besogneux
Il sait qu’il va bientôt accomplir sa dernière tâche. Il a peu de temps pour se préparer, juste quelques instants pendant lesquels il va puiser dans les réserves ses forces ultimes. Il veut donner le maximum. Parmi les élus, une dizaine de vainqueurs mais qui perdront la vie. Il le sait, il l’accepte sans révolte. Depuis les premiers jours, depuis les premières lueurs, le rite est identique. Alors, il se tient prêt.
Il pense à elle sans cesse en s’étourdissant de travail. Il ne pense à rien d’autre. Elle est sa seule raison de vivre, son seul but. Mais, il y a un « Mais »… Son avenir à elle se fera sans lui. Terrible constat… Mais pas de parade possible, pas de dérobade ni de fuite. Aucun refuge pour éviter la mission. Il n’a d’ailleurs pas l’intention de reculer devant l’épreuve finale.
Le désespéré
Il avance de son pas lent le long du sentier. Il piétine sur les feuilles jaunies en pleurant ses derniers désespoirs. Les giboulées d’un printemps tardif ont fait place à la canicule. Il se sent à l’abandon, ballotté par les rafales d’un vent qui s’engouffre dans ses pensées. Les doigts de sa main droite s’agrippent à cette lettre déposée au fond de sa poche.
Les analyses confirment la sentence. Il a tout perdu, ses éclats de rêves se sont effilochés. Il n’a plus qu’une idée en tête, partir. Partir pour se terrer loin de sa terre, loin de son terroir, de son territoire réduit en lambeaux.
Ses racines ne coulent plus dans ses veines, elles ne sont plus que des miettes dérisoires. Il crache des frissons face au souffle torride qui lui lacère la peau de ses colères.
La mission-suicide
Le voici fin prêt…
Conditionné depuis sa naissance à la finalité de son parcours terrestre, il n’a qu’une envie, la posséder. Elle, elle est seule face à de trop nombreux prétendants. Elle est légère, accueillante, disposée à se laisser séduire. Par lesquels ?
Tout à coup, une nouvelle attaque, insidieuse, inexorable… La mort est de plus en plus présente aux alentours. Des signaux envoyés ont été confirmés par les nombreuses disparitions inexpliquées. Malgré cela, rien ne vient perturber le travail du groupe. S’il faut disparaître, ce sera dans l’unité.
Il a conscience que le départ est proche, la force est en lui. Le soleil a posé ses mille rayons sur la campagne environnante. La vitesse de réaction pour rejoindre celle qui a été choisie sera déterminante. Il voit bien, il sait bien qu’il n’est pas le seul en lice. Ses coéquipiers sont également sur le qui-vive.
Un léger tremblement suivi d’une envolée. La mission débute dans la frénésie.
Échec et mat
En quelques jours, il a perdu les fruits de sa passion. Il ne reste rien de ses heures de préparation, de ses heures de soin intensif. Sa main tremble en déchirant le rapport des analyses reçu ce matin. L’ennemi a laissé le mal se propager. Ses possessions ont été possédées. La mort s’est engouffrée dans la grande majorité de ses colonies. Il se doute que les demandes d’indemnisation sont les étapes d’un parcours semé d’embûches, de mesquineries. Les assureurs ne sont pas rassurants.
Le « Gaucho », dont les quantités répandues sur le maïs ont été triplées par erreur, a fait de nouvelles victimes…
Il n’a pas envie de lutter.
Face au soleil de plomb, il approche le revolver de sa tempe…
Le corps d’un faux-bourdon au bas-ventre déchiqueté vient s’écraser à côté du trou laissé par la balle.
Final dans la joie et l’allégresse
Pas loin de là, dans un rucher non contaminé, la reine commence la ponte avec frénésie. Autour d’elle, les abeilles frétillent, s’agitent sans relâche.
La vie est belle !…Bernard Pichardie
Marseille, avril/juillet 2005
texte déposé
et pour en savoir plus
CAUSES ET CONSÉQUENCES DE LA DISPARITION DES ABEILLES6 commentaires
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Par Chantsongs le 3 Août 2018 à 06:46
la maquette d'une chanson à la recherche d’interprètesLES FOSSOYEURS
Ils ont pour unique drapeau
Le cri de ces derniers bourreaux
Qui persécutent violent et tranchent
Ceux qui n'ont pas la couleur blanche
Ils sont trop sombres
Ce sont des ombres
Des vidangeurs
Des fossoyeurs
Vendant du naufrage
Marchands de carnage
À tous les vents
Brandissant le poing comme personne
En eux c'est le glas qui résonne
Ils ont pour unique décor
Le goût infecté de la mort
Ils sont trop sombres
Ce sont des ombres
Des vidangeurs
Des fossoyeurs
Vendant du malheur
Marchant sur la peur
Des innocents
Mais arrivera t-il ce jour
Où le vainqueur sera l'amour
Un amour pour tous les vivants
Ils sont trop sombres
Ce sont des ombres
Des vidangeurs
Des fossoyeurs
Vendant du naufrage
Marchands de carnage
À tous les vents
Il faudra bien
Il faudra bien
Changer la face de l’immonde
Rêver enfin d'un autre monde
Rayer de tous nos projecteurs
Ces bourreaux crachant la terreur
Ils sont trop sombres
Ce sont des ombres
Des vidangeurs
Des fossoyeurs
Vendant du malheur
Marchant sur la peur
Des innocents
Ils ont pour unique drapeau
Le cri de ces derniers bourreaux
Qui persécutent violent et tranchent
Ceux qui n'ont pas la couleur blanche
Brandissant le poing comme personne
En eux c'est le glas qui résonne
Ils ont pour unique décor
Le goût infecté de la mort
Ils sont trop sombres
Ce sont des ombres
Des vidangeurs
Des fossoyeurs
Nés des abattoirs
D’un parti sans gloire
Et sans mémoire
Ils sont trop sombres
Ce sont des ombres
Des vidangeurs
Des fossoyeurs
Déchets du genre humain
Aboyant leur purin
Comme des chiens
musique Anthony ALEKSANDEUR
paroles Bernard PICHARDIE
interprétation de Marie-Anne PASCUAL et Anthony
enregistrement public il y a une vingtaine d'années
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chanson déclarée à la SACEM5 commentaires
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Par Chantsongs le 1 Août 2018 à 04:33
ras le bol des politiques !
un texte à la recherche d’une musique
si un compositeur ou une compositrice est intéressé(e)
pour poser ses notes sur mes mots
il ou elle peut me contacter
LE PARTI DES P.Q.ISTES
Après les élections
Nous sommes les perdants
Quel que soit le parti
Quelles que soient les idées
Après les déceptions
Voici venir le temps
De déposer nos cris
Face à tous leurs méfaits
Pour le prochain scrutin
La feuille de P.Q.
Comme avertissement
Serait la bienvenue
Pour le deuxième tour
La feuille de P.Q.
Comme appréciation
Vaudrait un pied au cul
(pont musical)
Devant les répressions
Je ne crois plus en ceux
Qui imposent des lois
Qu’ils ne respectent pas
Devant les exactions
De ces calamiteux
Régnant sur le pays
Je me sens bien trahi
Pour le prochain scrutin
La feuille de P.Q.
Comme avertissement
Serait la bienvenue
Pour le deuxième tour
La feuille de P.Q.
Comme appréciation
Vaudrait un pied au cul
Bernard PICHARDIE
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texte déposé13 commentaires
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Par Chantsongs le 3 Juillet 2018 à 08:41
la maquette d'une chanson à la recherche d'interprètes
LES MORBACKS DES AMERLOCKS
Les morbacks
Des amerlocks
Sont en toc
Tout en vrac
Caca
cola
Et mac
Cradoc
Ce n’est pas bon
Pour l’estomac
Quelques beignets
Bien trop sucrés
En carton pâte
Prédigérés
Dégoulinant
Dans le factice
Pour les enfants
C’est un délice
Oui mais voilà
Ils ne voient pas
Qu’on les appâte
Qu’on les foudroie
Il se prépare
Un bel ulcère
Sans crier gare
Pour le dessert
Les morbacks
Des amerlocks
Sont en toc
Tout en vrac
Caca
cola
Et mac
Cradoc
Ce n’est pas bon
Pour l’estomac
Y a le maïs
Qu’est transgénique
Oui quand tu pisses
T’attrapes des tics
Côté bidoche
C’est ça qui cloche
C’est bien navrant
C’est super moche
De la bouffe glauque
Sans intérêt
Moi ça me choque
Ça m’ fait gerber
Et la boisson
Couleur goudron
C’est dégoûtant
Pour les gloutons
Les morbacks
Des amerlocks
Sont en toc
Tout en vrac
Caca
cola
Et mac
Cradoc
Ce n’est pas bon
Pour l’estomac
Y a eu des guerres
Dans l’univers
Dans tous les coins
Sur notre terre
Y a eu des morts
Et des charniers
Pour des trésors
Pour des idées
Oui mais voilà
On ne voit pas
Qu’ils ont besoin
De leurs corps gras
Pour essayer
D’éliminer
Le monde entier
Sans se faire chier
paroles Bernard PICHARDIE
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musique Jérôme HEMMER
chanson déclarée à la SACEM10 commentaires
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Par Chantsongs le 1 Juillet 2018 à 22:27
un texte à la recherche d’une musique
si un compositeur ou une compositrice est intéressé(e)
pour poser ses notes sur mes mots
il ou elle peut me contacter
FABIEN( parlé ) Bonjour Fabien
Je serai prêt dans dix minutes
Je lis le programme du jourUne maison de retraite
Un petit coin de banlieue
Un lieu pour les sans-logis
Et un marché au milieuRepas dans la salle des fêtes
Entourés d’élus locaux
Et enfin l’après-midi
Interview pour les infos( parlé ) Allez Fabien
Il faudra serrer quelques mains
N’oublie pas le désinfectantDes souhaits et de l’espoir
Sous la bannièr’ du parti
La ferveur de mon discours
Applaudissements fourniesDevant cette jolie noire
Petits propos enflammés
Du travail pour tous un jour
Le vote pour les emmigrés( parlé ) Mon bain Fabien
Avant de relire mes feuillets
Je sens encor l’odeur des vieuxDes dossiers remplis de notes
Un whisky et deux glaçons
L’émission à la télé
Un appétit de gloutonCorrection de quelques fautes
Après le poulet rougail
Le cigar’ la volupté
Un dernier petit détail( parlé ) Super Fabien
Cette noire est bien sur la liste
Pour préparer les expulsionsLa la la la la la la
Finie la journée la la
La la la la la la la
Un repos bien mérité la la
… … …( parlé ) Non non Fabien
Pas ce soir j’ai mal à la tête
Demain le lever à six heures
Bernard Pichardie
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texte déposévotre commentaire
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Par Chantsongs le 27 Juin 2018 à 22:20
la maquette d’une chanson à la recherche d’interprètes
VOUS
Vous
Les chasseurs carnassiers
Vous
Les bouchers de l’horreur
Vous
Les banquiers blanchisseurs
Vous
Les tueurs amnistiés
Vous
La légion étrangère
Vous
Les pervers par passion
Vous
Les odieux névrotiques
Vous
Fanatiques religieux
Vous êtes sous les feux
De tous ces projecteurs
Exposant sous nos yeux
Les crachats de vos cœurs
Vous
Les faiseurs de ghettos
Vous
Les salauds en führer
Vous
Les pouvoirs intégristes
Vous
Les fascistes aux perchoirs
Vous
Les héros au cœur dur
Vous
Les impurs les bourreaux
Vous
Les sorciers de tout bord
Vous
Croque-morts vénérés
Vous êtes dans le froid
La nuit et le brouillard
Vomissant vos appâts
Sur la joie et l’espoir
Vous
Les gourous et vos sectes
Vous
Les infects les rois fous
Vous
Les dealers et vos cames
Vous
Les infâmes les violeurs
Vous
Les racistes les sans loi
Vous
La Mafia et vos kystes
Vous
Les vendeurs d’armement
Vous
Charlatans pollueurs
Vous plantez tout là-haut
L’envers de vos décors
Posant sur nos radeaux
Votre amour de la mort
Vous êtes tout-puissants
Mais moi je vous accuse
Je vous accuse…
Je vous accuse
Tout simplement
musique Éric MIROCHE
paroles Bernard PICHARDIE
https://chantsongs.wixsite.com/monsite
chanson déposée à la SACEMvotre commentaire
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Par Chantsongs le 25 Juin 2018 à 10:00
un texte à la recherche d’une musique
si un compositeur ou une compositrice est intéressé(e)
pour poser ses notes sur mes mots
il ou elle peut me contacter
CARCASSE ROUILLÉE
Carcasse rouillée
Grille fermée
Près de l'usine
Regard cloué
Peau délavée
Sur grise mine
Cité vieillie
Herbe jaunie
Près des poubelles
Maisons sans vie
Visages aigris
Dans les ruelles
Quelques éclats
Le long des bras
Putain d’ seringue
Moral en bas
Tout en fracas
Avec un flingue
Carcasse rouillée
Grille fermée
Regard cloué
Peau délavée
Carcasse rouillée
Grille fermée
Sur la douleur
Regard cloué
Peau délavée
Par trop de pleurs
Plus de bateau
Au fil de l’eau
Peur en cascades
Un vieux bistrot
Comme seul radeau
Futur en rade
Misère à nu
Ados perdus
En vague à l’âme
Pas de salut
Vie sur le cul
Pour de la came
Carcasse rouillée
Grille fermée
Regard cloué
Peau délavée
Carcasse rouillée
Grille fermée
Sur les murmures
D’un terrain vague
Regard cloué
Peau délavée
Près d’un grand mur
Couvert de tags
(pont musical)
parlé : … Et sur ces tags,
un bout de soleil aux mille couleurs
pour des enfants qui veulent vivre
le vrai bonheur …
(suite du pont musical)
Carcasse rouillée
Grille fermée
Près de l'usine
Regard cloué
Peau délavée
Sur grise mine
Carcasse rouillée
Grille fermée
Près de l'usine
Regard cloué
Peau délavée
Sur grise mine ...
Bernard PICHARDIE
https://chantsongs.wixsite.com/monsite
texte déposé2 commentaires
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Par Chantsongs le 19 Juin 2018 à 14:41
la maquette d’une chanson à la recherche d’interprètes
À CÔTÉ DE TOI
Tu ne regardes pasÀ côté de toi
Tu n’entends rien du tout
Car toi tu t’en fous
Y a des histoires de gosses
Qui se déshabillent
Et puis que l’on écosse
Pour de jolies billes
Y a des histoires féroces
Près de tes oreilles
Des faits divers atroces
Pour un peu d’oseille
Tu ne regardes pas
À côté de toi
Tu n’entends rien du tout
Car toi tu t’en fous
Y a des histoires de passes
Dans quelque ruelle
Tout au fond d’une impasse
Privée de sommeil
Y a des histoires salaces
Pas loin de l’école
Mais cela te dépasse
Tu fais le mariole
Tu ne regardes pas
À côté de toi
Tu n’entends rien du tout
Car toi tu t’en fous
Tu ne regardes pasÀ côté de toi
Tu n’entends rien du tout
Car toi tu t’en fous
Y a des histoires de fesses
À l’odeur trop sale
Qu’on lit pas dans la presse
Les feuilles à scandale
Y a des histoires de messe
D’enfants qui se taillent
Pour éviter la laisse
D’un épouvantail
Tu ne regardes pas
À côté de toi
Tu n’entends rien du tout
Car toi tu t’en fous
musique Didier DUVAL alias MRAYDI
paroles Bernard PICHARDIE
https://chantsongs.wixsite.com/monsite
chanson déclarée à la SACEM
votre commentaire
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Par Chantsongs le 19 Juin 2018 à 14:37
un texte à la recherche d’une musique
si un compositeur ou une compositrice est intéressé(e)
pour poser ses notes sur mes mots
il ou elle peut me contacter
COULEUR ET COLÈRE
Une terre aride
En pleine torpeur
Conquérants avides
Semant la terreur
Couleur et colère
L’argile et le sable
Chaleur et poussière
Destins misérables
Pendant ce temps-là
Je sors à onze heures
Une paella
Du congélateur
Une odeur fétide
D’urine et sueur
Policiers placides
Planant sur la peur
Couleur et colère
Des chiens et matraques
Chaleur et poussière
Des hommes que l’on traque
Pendant ce temps-là
C’est maintenant l’heure
Je prends mon repas
Dans la bonne humeur
( pont musical )
Une peau livide
Sous les projecteurs
Village torride
Crachant ses clameurs
Couleur et colère
La mort et la rage
Chaleur et poussière
Des vies en otage
Pendant ce temps-là
Je sens des douleurs
Je ne digère pas
J’ai quelques aigreurs
Couleur et colère
Chaleur et poussière
Couleur et colère
Chaleur et poussière
Bernard PICHARDIE
https://chantsongs.wixsite.com/monsite
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